Et papi Céleste créa l’Homme,

Et papi Céleste créa l’Homme, Goula  Böszörményl, Illustrations Urisz Agocz, traduit du hongrois par Thierry Loisel – Océan Ti Lecteurs

Comme son titre le laisse  penser, il s’agit d'un histoire sur les origines de l’humanité.

Un jour, papi Céleste se mit en tête de fabriquer l’Homme. Il a bien l’intention de fabriquer la femme aussi, mais il va attendre afin de ne pas reproduire les erreurs faites, sur l’Homme, la première mouture.

La tâche n’est pas simple, mais papi Céleste, s’applique. Avec de la boue, il confectionne deux pieds, une tête posée sur un cou. L’ébauche devient presque convenable. Mamie Lune, son épouse, l’observe et l’encourage en lui donnant des conseils : tous les modèles sont roses pâles et une seule couleur serait bien ennuyeuse, alors qu’il a été créé  une diversité attrayante avec les animaux,qu,i eux, furent créés avec nageoires, sabots et autres attributs. Alors les modèles vont se différencier : blancs, noirs, bruns, cuivrés, jaunes. Tout cela semble prometteur

Mais, au moment d’insuffler la vie à ces petits bonhommes de terre, Mamie Lune eut un doute : Comment vont-ils se comporter les uns vis à vis des autres ?

Sur un ton enjoué, le dialogue revisite, pour les très jeunes, le mythe de la création de l’Homme. Le ton souvent désinvolte vis à vis de Dieu ajoute à l’humour de ce conte des origines.

Le crayonné et les aquarelles de Urisz Agocz, ont un charme qui fonctionne parfaitement avec le texte.

C’est joliment écrit et l’interrogation finale, sans lourdeur, plonge le lecteur dans une réflexion sur la racisme et la domination.

Un joli petit livre agréablement illustré. C’est très réussi.

A recommander dès 6 ans.